Absence de dialogue, stress, baisse de la performance…sont autant de symptômes qu’il existe une situation conflictuelle entre un salarié et son collègue ou son supérieur hiérarchique. Trop de ces litiges terminent devant les tribunaux.
Pour éviter cela, la médiation professionnelle, seule voie par laquelle les parties en conflit aboutissent à une décision libre, peut être une solution. Elle permet aux personnes impliquées de prendre de la hauteur sur leurs différends afin de les résoudre elles-mêmes.
Pour mener à bien cet exercice délicat, il est fortement recommandé de faire appel à un tiers facilitateur ; de préférence quelqu’un d’extérieur à l’entreprise, neutre sur le sujet objet du conflit, et qui ne soit pas lié par un conflit d’intérêt à l’une des parties.
Etablissement d’une convention de médiation : règles de fonctionnement, rôle du médiateur, respect de la confidentialité…
Le médiateur s’entretient séparément avec chacune des parties, s’assure de leur consentement pour la médiation et tente de désamorcer les attitudes défensives ou d’hostilité.
Le médiateur doit favoriser la perception et la compréhension du conflit par les médiés pour aboutir à la formulation d’une solution
La rédaction de l’accord résulte des options élaborées en médiation pour une satisfaction des médiés ayant contribué et aménagé ensemble le contenu
Important : une médiation ne peut pas être imposée à un salarié puisque la réussite de cette pratique est conditionnée au volontarisme de chacune des parties.
Pour mettre en place ces médiations professionnelles, l’employeur est libre de choisir à qui il souhaite faire appel : un avocat, un médiateur référencé, un salarié formé à la médiation, un consultant RH…